Cette semaine, le nouveau gouvernement indien dirigé par Narendra Modi, a présenté les grandes lignes de la stratégie qu’il compte mettre en œuvre pour le développement du pays et qui doit fortement soulager le chômage.
La priorité de cette stratégie est accordée à la lutte contre l’inflation alimentaire avec l’annonce de réformes du système public de distribution et de la chaîne logistique. Le sujet est en effet de la plus haute importance puisque la hausse des prix au détail qui n’a cessé de progresser au cours de ces dernières années pour tourner autour de 10% par an considérée comme l’une des principales causes de la défaite historique du gouvernement du Congrès. L’objectif du gouvernement à moyen terme vise à stimuler les investissements, principalement dans les infrastructures physiques et sociales et sociales, et au passage créer plusieurs millions d’emplois.
C’est ainsi que des projets d’électrification de villages, de connexion haut-débit, de création d’un réseau de trains à grande vitesse, de relance du programme des autoroutes ou encore la construction de plusieurs villes nouvelles. Ces investissements, appuyés par une solide politique nationale d’éducation et de formation professionnelle, devraient contribuer à soulager sensiblement le chômage dans ce pays où plus de 10 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.
En libéralisant les investissements directs étrangers, l’Inde souhaite renforcer les transferts de technologies dans le secteur de la défense et « rendre opérationnel » l’accord international sur le nucléaire civil qui n’a, jusqu’alors, débouché sur aucun contrat de centrale nucléaire. Ces dernières dispositions revêtent un intérêt particulier pour les entreprises françaises en particulier Areva qui est en quête de nouveaux marchés et les groupes comme Dassault, Thales ou Safran qui convoitent de nombreux contrats.
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