La CPI relance son mandat d’arrêt contre un ancien chef de la sécurité libyenne

La Cour pénale internationale (CPI), a publié lundi dernier, un mandat d’arrêt contre Al Touhami Khaled, le chef du service de sécurité intérieure sous l’ancien régime libyen de Mouammar Kadhafi.

L’homme, qui fut un des hauts cadres sécuritaires de l’ancien régime libyen, est accusé de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre qui auraient été commis entre février et août 2011, lors du soulèvement contre le régime de Mouammar Kadhafi. Al Touhami Khaled occupait à l’époque le poste de chef de l’«Organe de sécurité intérieure», chargé «d’exécuter les ordres de Kadhafi».

Le porte-parole de la CPI, Fadi Al Abdallah a révélé que, bien que le mandat d’arrêt ait été révélé cette semaine, il datait en fait de 2013. En levant les scellés sur ce mandat, le procureur a considéré que sa reclassification comme public pourrait faciliter l’arrestation et la remise d’Al Touhami Khaled aux juges de la CPI.

Selon le communiqué de la CPI, l’ancien chef de la sécurité du défunt colonel Kadhafi est accusé de quatre chefs de crimes contre l’humanité à savoir : «emprisonnement, torture, persécution et autres actes inhumains», et de trois chefs de crimes de guerre qui sont «torture, traitements cruels et atteintes à la dignité de la personne».

Le mandat de la Cour précise que ces crimes ont été commis «afin d’écraser par tous les moyens l’opposition politique au régime de Kadhafi».

A l’heure actuelle, Al Touhami Khaled a totalement disparu de la circulation. Des médias libyens assurent qu’il aurait pourtant été arrêté en avril 2012 en Egypte, mais qu’il avait dû être relâché parce qu’il n’y avait pas de mandat d’arrêt international contre lui.

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise