Rapatriement d’au moins 250 réfugiés syriens en provenance du Liban

Des sources concordantes ont annoncé hier mercredi, le retour en Syrie d’au moins 250 réfugiés qui vivaient au Liban, suite à un accord conclu entre des rebelles et le Hezbollah libanais, allié du régime syrien de Bachar al-Assad.
Une source de sécurité a affirmé qu’entre 250 et 300 Syriens, dont «des combattants armés et des civils» ont quitté en convoi des camps près d’Aarsal, dans le nord-est du Liban, en direction de la ville d’Assal al-Ward en Syrie. Ce secteur proche de la frontière libanaise est relativement calme depuis que les forces du régime syrien et le Hezbollah l’ont repris aux rebelles.
Un correspondant de l’AFP a confirmé qu’un convoi de 24 véhicules, dont des voitures, des tracteurs et des pick-up, a traversé hier la frontière entre le Liban et la Syrie.
Le groupe de réfugiés syriens a été accueilli en Syrie par des responsables du gouvernement et des membres du Hezbollah. Les bureaux du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) ont indiqué ne pas être impliqués dans ces opérations.
Le Liban abrite plus d’un million de réfugiés qui ont fui le conflit dans la Syrie. Plusieurs de ces réfugiés vivent dans des camps informels. Cette situation entraîne une forte pression sur le pays.
Depuis le 30 juin, date de raids menés par l’armée syrienne contre deux camps de la zone d’Aarsal et pendant lesquels des kamikazes s’étaient fait exploser au cours de l’opération et des dizaines de personnes avaient été arrêtées, la tension y est palpable avec les forces de sécurité libanaises. Des ministres libanais insistent pour que les réfugiés syriens retournent le plus rapidement possible dans leur pays d’origine, dans les zones qui sont sûres.

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise