L’accord sur le nucléaire iranien en péril

L’annonce par le président américain Donald Trump de sa volonté de durcir l’accord sur le nucléaire iranien a vivement fait réagir l’Iran qui a mis en garde ce mardi, les gouvernements européens contre la tentation d’imposer de nouvelles conditions à la poursuite de l’application de l’accord sur le nucléaire iranien de 2015.

La crainte d’un retour en arrière avec une reprise du programme nucléaire iranien est bien réelle.

Parmi ces conditions que la République islamique considère inacceptable, le conseiller pour les affaires étrangères auprès du guide suprême iranien l’ayatollah Akbar Velayati, qui s’est exprimé lors d’une conférence de presse retransmise par la télévision d’Etat, cite la présence iranienne au Proche et au Moyen-Orient, ainsi que la défense balistique du pays.

Le 14 juillet 2015 à Vienne, en Autriche, la République islamique d’Iran et le groupe des Six, à savoir l’Allemagne, la Chine, les Etats-Unis, la France, la Grande-Bretagne et la Russie ont signé l’accord sur le programme nucléaire iranien. Celui-ci vise à empêcher l’Iran de se doter de l’arme atomique. Mais cet accord est remis en question par le président américain Donald qui le considère comme le pire accord jamais conclu.

Il a annoncé vendredi ne pas vouloir certifier le plan d’action conjoint sur le nucléaire iranien. Or, l’accord doit être signé tous les 90 jours par le président américain si l’Iran en respecte bien les termes.

Mais Donald Trump accuse Téhéran de violer « l’esprit » de l’accord en raison justement de son rôle « déstabilisateur » au Moyen-Orient. Les autres pays signataires se disent inquiets d’un possible envenimement de la situation.

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Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise