Vers la construction d’un nouvel oléoduc entre l’Irak et la Turquie

Les autorités irakiennes ont lancé dimanche dernier un appel d’offres pour l’installation d’un nouvel oléoduc entre les blocs pétroliers de la province irakienne de Kirkouk et la frontière avec la Turquie.

D’une capacité de plus d’un million de barils par jour, cet oléoduc s’étendra sur une distance de 350 km. Il empruntera un tracé similaire à l’ancien, installé au cours des années 1980 mais devenu inutilisable en raison des diverses attaques de l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI).

Grâce au futur oléoduc, le pétrole de la province irakienne de Kirkouk, reprise récemment aux Kurdes, sera acheminé vers le terminal turc de Ceyhan.

L’appel d’offres, qui échoit le 24 janvier prochain est ouvert aux compagnies internationales et locales. Toutefois, le ministère irakien du Pétrole a indiqué que 25 % du projet doit revenir à des entreprises locales.

Dans un premier temps, le Premier ministre irakien voulait réhabiliter l’ancien oléoduc, avant d’opter le mois dernier, pour la construction d’un nouvel ouvrage. Avant l’offensive djihadiste en 2014, l’ancien oléoduc acheminait de 250.000 à 400.000 barils de pétrole par jour vers la Turquie.

Le nouvel oléoduc ira de Baïji, dans la province de Salaheddine, à Fichkhabour à la frontière turque. Les portions de la conduite reliant Kirkouk à Baïji et Fichkhabour à Ceyhan ne nécessitent pas de réparation.