Fusillade au palais présidentiel iranien de Téhéran

Un homme qui a tenté de forcer lundi en fin de matinée, l’entrée du palais de la présidence de la République à Téhéran, a été blessé par balles par des agents de la sécurité.

Les bureaux du président iranien Hassan Rohani sont situés dans le centre de la capitale de la République islamique.

Selon les agences Fars et Tasnim, qui citaient le vice-gouverneur de Téhéran chargé des affaires sécuritaires Mohsen Nasj-Hamedani, l’individu, muni d’une arme blanche et vêtu d’un linceul blanc, a tenté de forcer le passage aux portes du palais présidentiel. Les forces chargées de la protection du complexe présidentiel lui ont lancé des avertissements avant de lui tirer dessus pour l’empêcher d’aller plus loin.

Mais les circonstances de cet incident sont encore loin d’être clairement établies. Les médias divergent par exemple sur l’arme que l’intrus avait sur lui, certains parlent d’une «machette», d’autres d’un «couteau» ou encore d’un «sabre».

Selon Mohsen Nasj-Hamedani, les autorités sont toujours en train de tenter d’établir l’identité de cet individu ainsi que les «mobiles de son acte».

Mais le linceul blanc que l’assaillant portait selon les témoignages recueillis symbolise une détermination à défendre une cause jusqu’à la mort. Il est régulièrement porté par certains militants ultraconservateurs iraniens lors de manifestations antioccidentales ou pour dénoncer des insultes faites à l’Islam.