Le Golfe au cœur des préoccupations de la communauté internationale

Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a exhorté hier mardi les belligérants au Yémen à rechercher un règlement politique à leur conflit alors que Washington consacre une grande partie de ses efforts à la crise entre les monarchies de la région.

S’exprimant lors d’une conférence sur le Yémen à Genève, Antonio Guterres a plaidé pour «un règlement politique négocié» qui est pour lui «la seule solution».

Guterres qui vient de nommer Martin Griffiths au poste d’envoyé spécial dans la région, a également appelé à l’ouverture de tous les ports à l’aide humanitaire et au trafic commercial, à l’envoi de médicaments, de vivres et du carburant nécessaire pour les distribuer au Yémen.

Le secrétaire général de l’ONU a également demandé à la communauté internationale trois milliards de dollars pour venir en aide à la population civile yéménite confrontée à un désastre humanitaire.

En quatre ans, la guerre au Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, a fait plus de 10.000 morts et près de deux millions de déplacés et conduit le pays au bord de la famine.

Sur une autre crise dans la région, des représentants américains ont annoncé le report au mois de septembre prochain, d’un sommet avec les dirigeants des pays du Golfe.

Ce sommet devait avoir lieu au printemps alors que les relations sont tendues entre le Qatar et plusieurs pays arabes alliés des Etats-Unis dans la région alors que Washington cherche à présenter un front uni contre l’Iran.

Ce report a été attribué au calendrier diplomatique surchargé du président américain Donald Trump, qui pourrait notamment rencontrer le mois prochain le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.