Grèce : Le repenti du FMI

greeceDans uns rapport qui évalue les résultats du plan d’aide accordé, en mai 2010, à Athènes, le Fonds Monétaire International remet en cause l’efficacité de la stratégie mise en place pour sauver la Grèce de la récession.

Les facteurs de ce revers sont de divers ordres. Le premier serait lié à l’inadaptation de l’aide aux exigences posées par l’institution internationale. Quand au second, il se rattacherait à une vision trop optimiste des prévisions économiques pour la Grèce. Pour couronner le tout, le désaccord avec ses partenaires européens, au sein de la troïka, n’améliore en rien la situation de la République Hellénique.

Aux dires du FMI, la situation est moins reluisante puisque les échecs du plan d’aide susvisé sont notables et la confiance des marchés n’a pu être rétablie au sein du pays. Pour tout dire, l’économie a été confrontée « à une récession bien plus forte que prévu ».

En effet, alors que le Fonds faisait montre d’un optimisme fou sur un retour de la croissance en Grèce dès 2012 et une amélioration dans le domaine de l’emploi, les faits sur le terrain ont de moins en moins confortés les hypothèses de départ de l’institution.

A croire quelques observateurs et analystes de la vie politique grecque, finalement, la Grèce est la seule à détenir la solution à sa crise. Ces derniers s’appuient sur les prévisions du FMI, qui en réalité ont connues des échecs, pour lui reprocher l’inefficacité de son action.

Quoiqu’il en soit, même si le FMI reconnaît des failles dans l’exécution de la stratégie mise en place pour la Grèce, cette admission ne freine pour autant pas la récession qui, elle, va galopante.

A propos de Fitzpatrick Georges 1537 Articles
Georges Fitzpatrick a été analyste financier, puis journaliste spécialisé dans les marchés émergents pendant plus de 20 ans, il a officié à Wall Street dans plusieurs banques d’affaires de la place New Yorkaise