Depuis lundi dernier, la coalition internationale anti-djihadiste constituée des Etats-Unis et de ses alliés, a multiplié les bombardements visant le groupe Etat Islamique (EI) en Irak.
En l’espace de trois jours, la coalition a mené pas moins de 61 raids aériens contre le groupe EI. Selon une annonce faite mercredi par l’armée américaine, 45 de ces frappes aériennes avaient pour objectif de venir en appui aux forces kurdes et irakiennes qui ont initié une vaste offensive dans le nord du pays.
Toutefois, le Commandement Multinational Interarmées (CJTF), responsable de ces raids, n’a pas indiqué où la coalition a perpétré ses frappes aériennes menées par 15 avions, « qui ont détruit environ 50 cibles », a précisé le CJTF par voie de communiqué. Selon la même source, des véhicules, des bulldozers, des postes de contrôle, des positions combattantes et autres équipements figurent parmi les cibles détruites.
D’après certains responsables, les peshmergas ont lancé mercredi une attaque importante dans le but de reprendre le contrôle des parties du nord de l’Irak situées à proximité de la frontière syrienne, dont la région de Sinjar. Celles-ci sont contrôlées, pour le moment, par le groupe EI. Selon des informations révélées par des officiers des forces kurdes, les peshmergas ont attaqué sur deux fronts : depuis Rabia, localité située à la frontière syrienne, et Zoumar, sur les bords du lac de Mossoul.
Seize autres raids ont été menés par la coalition internationale anti-djihadiste en Irak, non loin de Mossoul, Erbil, Hit, Ramadi et Tal-Afar. Hors d’Irak, elle n’est pas restée inactive en effectuant six raids en Syrie.
