Le président sortant Faure Gnassingbé a écrasé ses quatre adversaires aux présidentielles du 25 avril 2015, en glanant 58,75% des voix dépassant de loin son principal rival de l’opposition, Jean-Pierre Fabre qui a été crédité de 34,95 % seulement.
Les résultats officiels du scrutin ont été publiés ce mardi, par la commission électorale nationale indépendante (CENI) qui déclare vainqueur, le président sortant Faure Essozimna Gnassingbé. Celui-ci brigue ainsi son troisième mandat de cinq ans à la tête de la magistrature suprême du Togo.
Outre Gnassingbé et Fabre, trois autres candidats de petits partis de l’opposition étaient en lice pour ces présidentielles, dont les phases de la campagne électorale et des opérations du vote se sont déroulées dans le calme et n’ont été marquées par aucun incident majeur à travers le pays.
Pour éviter toute tentative de fraudes, les résultats officiels n’ont été publiés par la CENI qu’après vérification et recoupement des procès verbaux (PV) des observateurs internationaux et des partis locaux qui suivaient de visu les opérations de vote avant de consigner leurs remarques sur ces PV.
Maintenant que l’identité du candidat qui va présider les destinées du Congo durant les cinq prochaines années est connue, la grande interrogation que se posent les observateurs nationaux et étrangers à Lomé, est de savoir comment les partis politiques des candidats perdants vont-ils réagir au résultat du scrutin qui a porté Gnassingbé à la tête du pays pour un nouveau mandat.
Avant la publication du résultat final du vote par la CENI, la tension était très perceptible chez les partisans des quatre candidats perdants. Néanmoins la présence dans la capitale du Togo, des présidents ghanéen, John Dramani Mahama, président en exercice de la communauté économique des états d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et ivoirien, Alassane Ouattara, a permis d’apaiser ces tensions et de faire bouger les lignes. Les deux chefs d’état africains ont enjoint à la Cour constitutionnelle chargée des contentieux électoraux de faire son travail pour éviter toute surenchère autour de ces élections ou d’éventuels dérapages pouvant attiser la violence dans le pays.
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