Le constructeur aéronautique Airbus devait inaugurer ce lundi, sa première usine d’assemblage sur le territoire américain, où son principal concurrent Boeing domine le secteur de l’aviation civile.
Conforté par une importante demande au niveau mondial, Airbus espère augmenter sa part sur le marché américain et doper son volume de production.
Située à Mobile en Alabama, il s’agit de la seconde usine d’Airbus en dehors de l’Europe après celle de Tianjin en Chine. Il y sera assemblé des appareils de la famille A320, en l’occurrence les monocouloirs A319, A320 et A321. Le constructeur aéronautique européen compte y produire quatre appareils par mois à dater de 2018, ce qui équivaudrait à un total de 40 à 50 avions chaque année.
Le nouveau site s’est déjà mis à assembler son premier appareil, un A321 qui devra être livré au transporteur aérien Jet Blue vers la mi-2016. Par ailleurs, Airbus espère y produire, dès 2017, une nouvelle version de l’A320.
Pour acquérir ce site aux USA, Airbus a déboursé un investissement de 530 millions d’euros (600 millions de dollars). A plein régime, donc en 2018, cette usine disposera d’un effectif d’un millier d’ouvriers. De l’avis du PDG de ce groupe, Fabrice Brégrier, qui s’exprimait dimanche dans les colonnes du journal Welt Am Sonntag, cette nouvelle usine sera plus compétitive comparativement aux sites de production ponctuels d’Airbus Group situés sur les territoires français et allemand et ce, grâce à ses nouvelles techniques de production et aux charges moins importantes pour la main d’œuvre non syndiquée et d’autres avantages qu’offre le pays de l’oncle Sam. Brégier a estimé que l’Europe doit fournir des efforts pour demeurer compétitive.
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