L’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme) a indiqué que des rebelles syriens ne se trouvaient plus hier dimanche qu’à 5 kilomètres de Manbij, un fief stratégique de l’Etat islamique en Syrie.
Dans le même temps, l’armée syrienne est parvenue à reprendre pied dans la province de Raqqa, d’où elle avait été chassée par les djihadistes en 2014.
Après avoir conquis 36 villages dans ce secteur situé à l’ouest de l’Euphrate, depuis le début le 31 mai de leur offensive pour reprendre Manbij, les FDS (Forces démocratiques syriennes), une coalition de combattants arabes et kurdes appuyée par les Etats-Unis, continuent leur progression.
Avec le soutien de la coalition internationale, notamment des frappes menées par des avions qui décollent du navire américain USS Harry S. Truman en Méditerranée, les rebelles sont parvenus samedi à couper la principale voie de ravitaillement de l’Etat islamique entre Raqqa et Manbij.
D’après le colonel Pat Ryder, un porte-parole du Centcom, le commandement militaire américain au Moyen-Orient, la reprise de Manbij permettra de couper l’axe «crucial» utilisé par l’Etat islamique pour faire aller et venir «combattants, armements, finances, approvisionnements» entre la frontière turque et Raqqa.
Les djihadistes de l’Etat islamique font face dans le même temps à une autre opération militaire dans la province de Raqqa, fief de leur mouvement en Syrie.
Samedi, pour la première fois depuis deux ans, l’armée syrienne, appuyée par son allié russe, y est entré après des combats qui ont fait une trentaine de morts, principalement des combattants de l’Etat islamique selon l’OSDH. L’armée syrienne a avancé de huit kilomètres à l’intérieur de la région, après avoir parcouru trente kilomètres en deux jours.
Le premier objectif pour les troupes de Bachar al-Assad est de reprendre la ville de Tabqa, située à une cinquantaine de kilomètres de Raqqa, et qui abrite un aéroport militaire pris par l’Etat islamique à l’été 2014.
Poster un Commentaire