Le Koweït achète 30 hélicoptères français pour 1,1 milliard d’euros

Le Koweït a annoncé mardi, l’achat de 30 hélicoptères français Caracal, auprès d’Airbus Helicopters, contre un chèque de 1,1 milliard d’euros.

Depuis plusieurs mois, Airbus Helicopters, filiale de l’avionneur européen Airbus Group, attendait impatiemment la finalisation de cette transaction qui lui permet de souffler après la pénurie de grands contrats militaires et off-shore, qu’il a connue  durant ces dernières années et qui avait réduit de manière drastique les activités de ses usines, notamment à Marignane en France.

Le contrat d’achat par le Koweït de trente hélicoptères français a été signé mardi 9 août à Koweït City par le ministre français de la défense, Jean-Yves Le Drian et le ministère koweitien de la Défense.

Cette transaction s’inscrit dans le cadre des accords commerciaux signés entre les deux pays en octobre 2015, pour un montant total de 2,5 milliards d’euros.

Dans un communiqué, le ministère koweïtien de la Défense a affirmé que «ce contrat s’inscrit dans le cadre d’une relation stratégique entre le Koweït et la France qui s’est bâtie depuis plus de 30 ans d’engagement de la France aux côtés de l’Emirat notamment lors du conflit qui a suivi l’invasion du Koweït en 1990» par les troupes irakiennes de Saddam Hussein.

Selon le planning prévisionnel, la livraison du premier hélicoptère interviendra dans 29 mois et celle du dernier, dans 48 mois. L’ensemble des hélicoptères seront construits dans l’usine de Marignane au sud de la France. Le contrat inclut aussi la formation des équipages, des mécaniciens koweïtiens et la maintenance en conditions opérationnelles durant deux ans au minimum.

Il faut noter que 24 de ces hélicoptères sont destinés à l’armée koweïtienne et les 6 restants, à la garde nationale de ce pays.

Les forces armées koweïtiennes comptent utiliser ces appareils particulièrement pour des missions de «Combat search and rescue» (sauvetage de pilotes abattus), de transport et d’appui au sol. Ces hélicoptères seront équipés de mitrailleuses et dotés d’un système de blindage et d’autoprotection comprenant la détection radar des missiles.
Les deux parties pourraient négocier ultérieurement un contrat additif pour l’équipement de ces hélicoptères de missiles antinavires.