Le séisme de magnitude 5.8 qui s’est produit lundi soir dans le sud-est de la Corée du Sud, est l’un des plus forts qu’ait connu le pays, bien qu’il n’aie pas fait de victime, mais a poussé les autorités à décider l’arrêt de quatre réacteurs nucléaires par mesure de précaution.
Ce tremblement de terre est survenu une heure après un autre séisme de magnitude 5.1, selon les médias locaux citant l’agence météorologique de Corée du Sud. Le premier tremblement de terre a eu lieu vers 19h44 heure locale (10h44 GMT) à environ 400 kilomètres au sud-est de Séoul. La seconde secousse est survenue à 20h32 heure locale (11h32 GMT) dans la région voisine, à 1.4 kilomètre de l’épicentre du premier tremblement de terre.
Ces deux tremblements de terre sont les plus grandes secousses mesurées dans le pays et ont pu être ressentis à travers tout le pays. Mais, selon le ministère de la Sûreté et la Sécurité publique cité par les médias, les dégâts sont essentiellement matériels et peu importants.
Le gouvernement a assuré que les aéroports, les ports, les grands axes routiers ainsi que les centrales nucléaires n’avaient pas été affectés. Mais, par mesure de précaution, quatre réacteurs nucléaires ont été arrêtés.
Moins de vingt-quatre heures après ces secousses, le patron de la KMA, l’Agence météorologique de Corée Ko-Yun-hwa s’est exprimé pour désamorcer toute psychose dans le pays.
Selon lui, il est très peu probable qu’un tremblement de terre de magnitude de plus de 6.5 sur l’échelle de Richter se produise en Corée du Sud, même si des secousses peuvent apparaître de temps en temps.
Car, contrairement au voisin japonais par exemple, la Corée du Sud ne se situe pas sur une faille sismique. Des répliques mineures peuvent néanmoins se produire dans les prochains jours.
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