Les représentants du G7 réunis hier jeudi à Lucques, en Toscane, dans le centre de l’Italie, se sont unanimement prononcés pour un départ du président syrien Bachar al-Assad.
Le sommet du G7 avait été exceptionnellement élargi à plusieurs pays arabes, à savoir le Qatar, la Jordanie, les Emirats arabes unis et l’Arabie saoudite en plus de la Turquie.
Les Etats-Unis, le Japon, le Canada, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l’Italie ne conçoivent pas l’avenir de la Syrie avec Bachar al-Assad au pouvoir.
Parallèlement au sommet du G7, le sénateur américain John McCain, partisan de longue date d’une intervention américaine musclée en Syrie, a plaidé pour une nouvelle stratégie visant à mettre l’armée de l’air syrienne « complètement hors de combat », tout en appelant Moscou à se désolidariser de Damas.
Peu après le sommet des ministres des Affaires étrangères des sept pays les plus industrialisés du monde, le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson s’est envolé pour Moscou. Le G7 cherche à faire pression sur Moscou en affichant un front uni pour une relance du processus politique en Syrie.
Face à la rhétorique occidentale, le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre des « provocations » à l’arme chimique qui vise à mettre en cause le président syrien.
Après le bombardement américain en fin de semaine dernière par les Etats-Unis d’une base militaire syrienne quelques jours après une attaque présumée chimique attribuée par Washington au régime de Damas, la Russie, loin de se démonter, a bombé le torse en menaçant les Etats-Unis de représailles en cas de nouvelle attaque au côté de l’Iran et des autres alliés de Bachar al-Assad.
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