Le régime algérien dépense sans compter dans l’armement

L’institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) a publié lundi dernier, son rapport 2017 sur les dépenses militaires de divers pays dans le monde, affirmant que l’Algérie a sensiblement augmenté ses dépenses affectées à l’armement malgré la crise financière qui sévit actuellement dans le pays.

Plus globalement, les dépenses militaires au niveau africain ont reculé de 1,3 % en rythme annuel pour se chiffrer à 37,9 milliards de dollars en 2016. Il est à noter que les dépenses égyptiennes ne sont pas considérées dans ce total, le pays des pharaons étant inclus dans la région du Moyen-Orient.

Avec 10,654 milliards de dollars, l’Algérie s’avère être le pays le plus dépensier en armements et équipements militaires sur le continent noir, très loin devant l’Egypte (4,513 milliards de dollars) et l’Afrique du Sud (3,424 milliards de dollars).

Quant au Maroc, il arrive au quatrième rang, avec 3,293 milliards de dollars, soit trois fois moins que son voisin de l’Est.

Pour information, l’Algérie est l’un des rares pays à l’échelle mondiale à avoir augmenté, en 2016, son budget d’armement, à hauteur de 2 %. Paradoxalement, les autorités algériennes ont, en parallèle, décidé d’interdire l’importation de certains biens alimentaires de base en raison de la crise financière et budgétaire que connait le pays.

Cela est encore plus étonnant sachant que l’Algérie ne fabrique pas d’armes, autrement dit son budget d’armement est dédié entièrement à l’importation en devises fortes.

La balance commerciale algérienne s’est avérée déficitaire de 17,84 milliards de dollars en 2016, et les réserves de change du pays sont en chute libre.

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