La Russie et l’Arabie saoudite ont consenti de prolonger la réduction de leur production pétrolière jusqu’en mars 2018 et ce quelques jours avant la tenue de la prochaine réunion de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) qui doit se prononcer sur l’accord de réduction.
L’annonce de cet accord entre Moscou et Ryad a fait bondir les cours du brut lundi. A la fermeture des marchés européens, le baril du Brent, qui est la référence de la mer du Nord, a évolué de 2,48% dans la séance pour atteindre 52,09 dollars, alors que le WTI, à New York, a gagné 2,74% pour arriver à 49,15 dollars. Pour rappel, les cours du pétrole avaient d’ores et déjà grimpé la semaine dernière sur fond de baisse des stocks américains.
Quoi qu’il en soit, les ministres de l’énergie russe, Alexander Novak et saoudien, Khaled Al-Faleh, qui se sont rencontrés lundi matin à Pékin, ont assuré être «tombés d’accord sur la nécessité d’une prolongation des accords pour neuf mois, jusqu’au 31 mars 2018, afin de parvenir au but souhaité d’une stabilisation du marché». Ils ont également promis de mettre en œuvre «tout ce qu’il faut » afin de « réduire les stocks mondiaux de brut à leur niveau moyen des cinq dernières années».
Cette annonce aura certainement de l’impact sur la réunion semestrielle de l’OPEP, prévue le 25 mai prochain. Les opérateurs attendent d’être fixés sur la prolongation ou non de l’accord de réduction de la production, signé en fin novembre dernier à Vienne, par l’OPEP et des pays hors-OPEP.
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