Le Conseil de sécurité des Nations unies a formellement endossé le plan de l’envoyé spécial du S.G de l’ONU en Libye Ghassan Salamé qui promet des élections en 2018 dans ce pays, malgré de nombreux obstacles qu’il doit surmonter.
Ghassan Salamé, qui a été nommé en juin dernier pour mettre un terme à la crise politique qui secoue la Libye depuis la chute de Mouammar Khadafi en 2011, espère organiser des élections législatives et présidentielles au plus tard en juillet 2018, soit dans moins de sept mois.
Pour y arriver, il faudra passer par un amendement de l’accord politique de Skhirat (Maroc) conclu en 2015, pour le rendre plus inclusif. Cela permettra d’impliquer les «groupes marginalisés», selon les termes de l’envoyé spécial des Nations unies en Libye, c’est-à-dire les ex-fidèles de Kadhafi et le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort des forces militaires qui contrôlent l’Est libyen.
L’organe exécutif de l’ONU, à la peine sur toutes les autres crises, notamment syrienne, et qui espère bien aboutir à un règlement de la crise libyenne, abonde dans son sens. Il a appelé tous les Libyens à s’engager dans un esprit constructif et de compromis dans ce nouveau processus politique.
Pour atteindre cet objectif les Libyens devraient surmonter des obstacles de taille dont l’élaboration d’une nouvelle Constitution et son approbation par référendum avant la tenue des élections générales qui devraient mettre un terme à la direction du pays par deux gouvernements rivaux.
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