L’Etat hébreu a approuvé hier mercredi, 1.323 logements supplémentaires pour ses colons en Cisjordanie, ce qui porte à 2.646, le nombre d’unités d’habitation validées en trois jours.
La poursuite de la politique de peuplement en territoire palestinien occupé, a suscité de vives condamnations, notamment de la part des Nations unies et de l’Union européenne.
Lundi, l’autorité faisant office de gouvernement israélien en Cisjordanie avait approuvé 31 logements pour colons dans la ville d’Hébron, une première depuis 2002. Et mardi, ce sont 1.292 autres logements qui avaient été approuvés dans toutes la Cisjordanie.
Selon l’organisation israélienne anti-colonisation La Paix maintenant, 102 des 1.323 logements qui ont été approuvés hier mercredi portent sur la construction d’Amihai, près de Naplouse, la première colonie impulsée par un gouvernement israélien depuis 25 ans. Aujourd’hui, quelque 430.000 colons juifs vivent en Cisjordanie, qu’Israël occupe depuis 50 ans, aux côtés de 2,6 millions de Palestiniens.
L’ONU, qui juge la colonisation illégale, a condamné l’initiative des autorités israéliennes et l’Union européenne leur a demandé de reconsidérer leurs décisions.
En effet, une partie de la communauté internationale considère la colonisation comme une entrave majeure à un règlement du conflit entre Israéliens et Palestiniens et à la solution dite à deux Etats, c’est-à-dire la création d’un Etat palestinien coexistant avec l’Etat d’Israël.
Mais la pression de la communauté internationale est atténuée par la position ambigüe des Etats-Unis et de son président Donald Trump.
L’administration Trump a fortement remis en question la solution à deux Etats et, si elle assure qu’une colonisation «effrénée» ne sert pas la paix, elle rejette en revanche, toute exigence de gel de la colonisation.
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