Les membres du groupe de contact sur la Méditerranée centrale se sont engagés lors d’une réunion lundi à Berne en Suisse, à travailler à l’amélioration des conditions de vie des migrants transitant par la Libye en vue de tenter d’atteindre le continent européen.
Pour information, le groupe de contact sur la Méditerranée centrale est constitué de ministres européens et africains. Dans ce lot, les ministres de l’Intérieur et de la Justice ont promis de proposer des alternatives au trafic humain, avec des projets pilotes, de sorte que les ressortissants des pays africains puissent se rendre en Europe légalement, notamment par le biais de bourses d’étude et grâce à l’apprentissage.
L’axe très risqué à travers le désert entre l’Afrique noire et l’Italie en passant par la Libye et la Méditerranée est devenu le principal trajet migratoire vers le continent européen suite à la fermeture par la Turquie de l’autre grande voie qui transitait par la Grèce. Plus d’un million de migrants arrivés dans l’Union Européenne (UE) en 2015 avaient emprunté cette voie.
Ces derniers mois, le nombre de migrants arrivant en Europe en provenance de la Libye, a chuté en raison du renforcement de la lutte contre les passeurs. Mais ces clandestins se retrouvent bloqués en Libye, où ils sont souvent détenus dans des conditions infrahumaines selon diverses ONG.
Le groupe de contact a discuté lundi des mesures à prendre pour lutter contre les passeurs et le trafic d’êtres humains. Dans son communiqué final, il a été surtout question des efforts à fournir pour diminuer les difficultés du périple pour les migrants.
Les participants entendent collaborer avec le gouvernement libyen de sorte que les migrants détenus le soient dans le respect des droits humains. Ils ont promis de faire en sorte que les personnes vulnérables à l’instar des enfants et les personnes ayant subi la torture soient relâchées en priorité et réinstallés ailleurs.
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