Au moins 53 civils, selon l’Observatoire Syrien des droits de l’Homme (OSDH), ont été tués dans des frappes aériennes sur un marché d’une localité rebelle dans le nord de la Syrie.
L’observatoire n’a pas été en mesure de préciser si les avions ayant mené ces frappes sont ceux du régime syrien de Bachar Al-Assad ou ceux de l’aviation militaire russe.
Un peu plus tôt dans la journée, l’OSDH avait affirmé que 29 civils, dont cinq enfants, avaient perdu la vie dans la ville d’Atareb bombardée par des avions non identifiés. Les sources d’information de l’OSDH, réparties un peu partout en Syrie, identifient d’habitude les auteurs des frappes en fonction du type d’avion, de leur localisation et des munitions utilisées.
La localité bombardée hier se trouve dans une zone de désescalade. Atareb est située dans l’ouest de la province d’Alep et contrôlée par différents groupes rebelles. Elle a été la cible de trois frappes aériennes d’après l’OSDH qui s’attend à une révision à la hausse du bilan des morts en raison du grand nombre de blessés dont certains hospitalisés dans un état grave.
Quatre zones de désescalade ont été instaurées dans plusieurs régions syriennes, et des cessez-le-feu y sont en principe observés entre les forces du régime et les rebelles.
Ces zones de désescalade ont été mises en place suite aux efforts communs du président russe Vladimir Poutine et de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, qui soutiennent pourtant des camps opposés dans le conflit en Syrie. Elles sont prévues dans le cadre du processus de paix d’Astana, au Kazakhstan, parrainés par la Russie, la Turquie et l’Iran.
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