L’Irak propose des contrats pétroliers et gaziers à des multinationales

Le gouvernement irakien qui entend augmenter les capacités de production du pétrole et du gaz en Irak, a appelé lundi des entreprises étrangères à soumettre des propositions de contrats portant sur l’exploration et le développement de réserves de pétrole et de gaz naturel dans neuf  blocs supplémentaires.

Lors d’une conférence de presse, le ministre irakien du Pétrole, Jabbar al-Louaïbi  a invité «toutes les compagnies internationales à participer» à ce «nouvel appel d’offres dans l’exploration vise à maximiser les réserves» pétrolières et gazières du pays.

Parmi les neufs nouveaux blocs proposés, cinq se situent dans des zones limitrophes à l’Iran, trois, à proximité du territoire koweïtien et le dernier est offshore, dans les eaux du Golfe, d’après un exposé des cadres du ministère du Pétrole. D’après M. Louaïbi, ces zones ont été « négligées » d’antan car elles étaient le lieu de conflits entre l’Irak et ses voisins durant les années 1980 et 1990.

Selon la présentation des responsables du ministère de tutelle, les termes des appels d’offres seront finalisés mai prochain et une cérémonie de lancement de ces appels d’offres aura lieu le 21 juin suivant. A ce propos, le ministre irakien du Pétrole a assuré que l’avis des compagnies internationales sera considéré lors de la définition des contrats. Ceux-ci vont différer des précédents contrats, dont le gouvernement irakien ne veut plus car les versements faits aux sociétés ne considéraient pas les variations des cours du brut.

A en croire Louaïbi, la capacité de production pétrolière de l’Irak devrait s’élever à 5 millions de barils par jour d’ici fin 2017. Actuellement, ce pays a une capacité de 4,8 millions de barils par jour mais sa production quotidienne se limite à 4,4 millions de barils suite à l’accord sur la limitation des extractions de brut signé dans le cadre de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP).