Vingt et un migrants clandestins subsahariens ont disparu après le naufrage de leur petite embarcation en bois au large des côtes libyennes, ont confié à l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), des rescapés ayant rejoints mardi les côtes italiennes.
Le MV Everest, un navire marchand chypriote, a porté secours samedi dernier dans les eaux internationales à 72 migrants, avant de les transférer sur l’Aquarius, le bateau humanitaire affrété par les ONG «SOS Méditerranée» et «Médecins Sans Frontières» (MSF). Trente de ces migrants tentaient la traversée sur une petite barque en bois et 42 sur un canot pneumatique.
D’après l’OIM, les rescapés du premier lot ont indiqué une fois acheminés mardi matin à bord du navire humanitaire, au port de Pozzallo (Sicile) que 21 migrants qui voyageaient avec eux avaient disparu en Méditerranée.
Un jeune Gambien a confié à SOS Méditerranée, la noyade de son frère et de 4 des 5 femmes à bord, dont était enceinte.
A l’opposé, les survivants du second groupe racontent que près de 90 migrants qui voyageaient à bord de leur canot pneumatique ont été sauvés par les gardes-côtes libyens et reconduits vers ce pays maghrébin.
Selon le porte-parole de l’OIM en Italie, Flavio Di Giacomo, «des familles ont été séparées» durant les opérations de sauvetage et cette agence onusienne essaye «de voir comment les réunir».
A propos, MSF a cité le cas d’un homme dont la nièce de 7 ans a été reconduite en Libye et d’un autre homme se trouvant à bord l’Aquarius, a échangé au téléphone avec son fils de 10 ans, admis dans un centre de détention en Libye.
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