Total a indiqué mercredi avoir informé le gouvernement libyen de son intention d’acquérir la participation de Marathon Oil dans les concessions du gisement de Waha contre un chèque de 370 millions d’euros (450 millions de dollars), malgré que la multinationale pétrolière française jugeait son accord non nécessaire.
Selon un porte-parole du groupe pétrolier tricolore, « l’accord avec Marathon a été finalisé et Total possède désormais les parts de Marathon en Libye ». « D’un point de vue légal, comme nous avions informé les autorités libyennes avant la conclusion de l’accord, notre analyse est que nous n’avions pas besoin d’obtenir une pré-autorisation », a-t-il ajouté devant la presse.
Et d’indiquer que le géant français des hydrocarbures échange présentement avec la Compagnie Nationale libyenne de Pétrole (NOC) « afin de lui offrir les garanties nécessaires » sur son projet de développer le gisement de Waha.
Diverses sources proches ont affirmé lundi dernier que les autorités libyennes étaient en train d’étudier l’opération, qu’elles n’avaient pas formellement autorisée. Plus précisément, le gouvernement libyen étudie différentes possibilités, à l’instar d’une révision des clauses de l’accord – à cause du prix jugé dérisoire par certaines parties prenantes – ou d’une contre-offre de la compagnie pétrolière publique libyenne, à en croire les mêmes sources.
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