L’OSDH, l’Observatoire syrien des Droits de l’Homme, a rapporté hier dimanche la mort de vingt-six combattants pro-régime syrien au moins et de neuf militaires russes, tués dans une attaque du groupe Etat islamique dans l’est de la Syrie. Le ministère de la Défense russe a évoqué quatre militaires russes tués et cinq autres blessés, sans mentionner la date ni le lieu de leurs morts.
Selon l’OSDH, l’attaque a été menée mercredi dernier dans la province orientale de Deir Ezzor, aux alentours de la ville de Mayadeen, un ancien fief du groupe Etat islamique repris par les troupes gouvernementales syriennes en octobre dernier. D’après le récit des évènements du ministère russe de la Défense, l’attaque-surprise a été menée par des dizaines de djihadistes qui ont ciblé une batterie mobile, opérée par des militaires syriens et russes. Dans un premier temps, un kamikaze a fait exploser son véhicule piégé avant que des combats rapprochés n’opposent la garnison et les assaillants. Au moins 43 djihadistes auraient été tués et six pick-up équipés de mitrailleuses ont été détruits dans les affrontements. Mais contrairement à l’OSDH, les autorités n’évoquent que quatre morts, deux conseillers qui ont péri sur place et deux soldats qui ont succombé à leurs blessures après avoir emmenés dans une structure hospitalière.
Les activités du groupe Etat islamique connaissent une recrudescence ces derniers temps dans la Badia, une vaste région désertique couvrant le centre de la Syrie jusqu’à la frontière avec l’Irak. Des sources militaires russes et occidentales l’expliquent par le fait qu’un certain nombre de djihadistes s’étaient repliés vers des
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