Le Conseiller du chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général Massoud Jazayeri a déclaré hier dimanche à l’agence de presse Tasnim, que les milices armées iraniennes ne se retiraient aucunement de Syrie, démentant des rumeurs qui étaient apparues quelques jours auparavant.
Quelques jours avant cette déclaration, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé au Royaume-Uni et citant plusieurs sources, avait déclaré jeudi, que des conseillers iraniens et des combattants du Hezbollah s’apprêtaient à quitter leurs positions dans la région des villes syriennes de Daraa et Quneitra près de la partie israélienne du Golan.
Le démenti iranien intervient alors que le régime de Bachar al-Assad a admis la présence d’officiers iraniens aux côtés de son armée pour lui prodiguer des conseils, mais a toujours démenti la présence de troupes iraniennes.
La présence iranienne en Syrie, vue d’un très mauvais œil par Israël, est une source de tension supplémentaire dans la région. En plus des menaces pour sa propre sécurité, l’Etat hébreu redoute la formation d’un « croissant iranien » au Moyen-Orient compte tenu de l’influence de Téhéran en Syrie et de ses liens avec des groupes chiites dans la région.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré hier dimanche lors d’une réunion de son gouvernement que son pays ferait face aux « projets agressifs de l’expansion iranienne au Proche-Orient, notamment en Syrie » et qu’il ne laissera pas Téhéran se doter de l’arme nucléaire.
Début mai, le Premier ministre Netanyahu a accusé l’Iran de déployer des « armes très dangereuses » en Syrie dans le cadre d’une campagne visant à menacer Israël.
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