Dans un communiqué publié sur les chaînes Télégram, utilisées par son organe de propagande Amaq, l’Etat islamique a annoncé la mort de Houdhayfah al-Badri, le fils du calife Abou Bakr al-Baghdadi, le chef du groupe islamiste ultra radical.
Selon l’Etat islamique, Houdhayfah al-Badri a été tué dans une attaque dans une attaque menée par les djihadistes dans la province centrale de Homs en Syrie, contre les Russes et les Nussayriyyah, le terme utilisé par l’Etat islamique pour désigner la communauté alaouite dont est issu le président syrien Bachar al-Assad.
Selon un général irakien des services de renseignement qui s’exprimait en mai dernier sous le couvert de l’anonymat, le fils d’Abou Bakr al-Baghdadi et le gendre de ce dernier faisaient partie du groupe restreint de quatre ou cinq personnes qui accompagnaient dans ses déplacements le chef de l’Etat islamique, pourtant donné mort à plusieurs reprises mais qui serait encore vivant.
Après une ascension fulgurante en Syrie et en Irak où il avait proclamé en 2014 un «califat» à cheval sur les deux pays, l’Etat islamique a vu son territoire quasiment anéanti à coups d’offensives au fil des années.
Selon l’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme), le groupe djihadiste ne contrôlerait plus que moins de 3% du territoire syrien, à savoir quelques poches dans la partie désertique de la province de Homs, dans le centre du pays, ainsi que dans l’est du pays. Son chef, Abou Bakr al-Baghdadi, se trouverait en territoire syrien, le long de la frontière avec l’Irak.
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