Sept personnes condamnées à la peine capitale pour meurtre et narcotrafic ont été exécutées mardi en Arabie saoudite, rapporte la presse officielle.
L’Arabie saoudite applique une version rigoriste de la loi islamique ou la charia. Selon celle-ci, toute personne condamnée pour meurtre, terrorisme, trafic de drogue, viol ou vol à main armée doit être mise à mort. Ainsi, le royaume wahhabite affiche l’un des taux d’exécutions les plus importants au niveau mondial.
L’agence officielle SPA a fait état de la mise à mort de deux Saoudiens et trois Tchadiens condamnés pour l’enlèvement et le meurtre d’un agent de sécurité de nationalité pakistanaise pendant qu’ils tentaient de cambrioler l’entrepôt sur lequel veillait ce dernier.
La même source de presse a rapporté l’exécution d’un autre Saoudien, condamné pour avoir tué un homme en l’immolant. Par ailleurs, un ressortissant libanais a été mis à mort pour tentative de contrebande de captagon, un stupéfiant fabriqué à base d’amphétamine, employé comme psychostimulant.
En tenant compte de ces dernières exécutions, 73 personnes ont été mises à mort en Arabie saoudite depuis le début 2018, d’après un décompte effectué par l’AFP sur la base d’annonces officielles. Rappelons qu’il y a eu environ 150 exécutions dans ce pays l’an dernier.
Des spécialistes des droits humains dénoncent régulièrement le manque d’équité des procès au royaume wahhabite. Pour justifier ces exécutions, les autorités saoudiennes invoquent, pour leur part, l’effet de dissuasion.
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