Les deux Corées achèvent le désarmement de la zone commune de sécurité

Le ministre sud-coréen de la Défense a annoncé hier jeudi l’achèvement par les deux Corées du retrait des armes et postes de contrôle dans la Zone commune de sécurité (JSA), au sein la zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule coréenne.
D’après le communiqué du ministre, les autorités militaires de la Corée du Sud et celles de la RPDC (République populaire démocratique de Corée) ont fini de retirer toutes leurs armes à feu, munitions et sentinelles des postes de contrôle de la JSA à 13h heure locale (04h00 GMT).
Jusqu’à demain, les deux Corées et le commandement de l’ONU doivent mener une vérification conjointe du retrait. Il ne devrait alors plus rester que 35 soldats désarmés qui seront stationnés par chaque camp dans la JSA pour y assurer la tâche de sentinelle.
La JSA a été établie juste après l’armistice de la Guerre de Corée qui a duré de 1950 à 1953. Son désarmement avait été convenu lors du sommet de Pyongyang entre le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant suprême de la Corée du Nord Kim Jong-un. Il fait partie d’un accord militaire signé par les ministres de la Défense des deux Corées qui comprend également l’établissement de zones tampons terrestres, maritimes et aériennes.
Toujours dans le sillage de leur rapprochement, les deux Corées ont entamé ce vendredi une réunion militaire entre généraux sur l’application d’un accord conclu le mois dernier dans le but de réduire les tensions et prévenir les affrontements accidentels.
Pour cette rencontre qui a commencé à 10h à Tongilgak, bâtiment nord-coréen dans le village de la trêve de Panmunjom dans la DMZ, la délégation sud-coréenne dirigée par le général de division Kim Do-gyun et la délégation nord-coréenne dirigée par le général de corps d’armée An Ik-san discutent entre autres de la manière de former et de gérer un comité militaire intercoréen.
Celui-ci sera chargé de l’application de l’accord militaire, ainsi que de la question de mener une étude commune dans l’estuaire du fleuve Han où l’accès des civils est interdt en raison des tensions intercoréennes.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*