Le ministère américain de la Défense a précisé mardi que cinquante soldats américains ont présenté des symptômes de traumatisme cérébral à la suite des raids menés en début janvier par l’armée iranienne contre des bases irakiennes abritant des forces américaines.
Pour rappel, les troupes iraniennes avaient perpétré ces frappes en représailles à l’assassinat du général Qassem Soleimani. D’importants dégâts ont été particulièrement déplorés à la base aérienne d’al-Asad, située au nord de la capitale irakienne, Bagdad.
Quant au dernier bilan, il a été revu à la hausse comparativement à celui rendu public la semaine dernière. A propos, le Pentagone avait fait état, le 24 janvier dernier, de 34 cas.
Actuellement, le même département américain parle de 50 militaires souffrant de traumatismes suite à l’attaque du 8 janvier. Dans ce groupe, 31 militaires ont été traités sur le sol irakien avant de reprendre leurs activités, 18 autres ont été évacués vers l’Allemagne afin d’y subir des analyses complémentaires et un dernier a été évacué vers le Koweït avant de reprendre son service.
Cette hausse du nombre des victimes serait due aux «blessures invisibles», qui peuvent mettre jusqu’à des mois pour apparaître. Il est donc probable que le nombre de militaires souffrant de syndrome post-traumatique augmente avec le temps.
Selon une source américaine, 200 soldats se trouvaient dans les zones atteintes par les roquettes iraniennes.
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