Barrage sur le Nil : Le Caire et Khartoum suspendent les pourparlers

Le Caire et Khartoum ont appelé à la suspension des négociations à propos du barrage de la Renaissance (GERD) sur le Nil. Cet ouvrage est à l’origine de tensions entre les trois pays traversés par ce fleuve, en l’occurrence l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan.
Les comités techniques et juridiques égyptien et soudanais se sont concertés à propos de la construction du GERD. Rappelons que le 21 juillet dernier, l’Union Africaine (UA) avait joué le rôle de facilitateur afin d’établir les fondements d’un projet d’accord sur les modalités d’exploitation du GERD. Toutefois, Addis-Abeba semble avoir préparé un autre projet d’accord dans lequel n’est pas abordée la question de la gestion du barrage.
Alors que Le Caire reproche au gouvernement éthiopien cette omission, Khartoum, de son côté, estime inacceptable le souhait d’Addis-Abeba de mêler les pourparlers à une renégociation d’une convention sur la répartition des eaux du Nil bleu.
Les trois parties ne sont donc même pas allées jusqu’aux discussions, suspendues en présence de leurs observateurs, le gouvernement américain, l’Union Européenne (UE) et les experts de l’UA.
Entre temps, les autorités éthiopiennes avaient demandé dimanche dernier à la population d’appuyer la finalisation de la construction du GERD, qui constituera une source d’énergie majeure pour ce pays.

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