Le ministre libanais de l’Intérieur, Bassam Mawlawi, a décidé de déporter des opposants bahreïnis membres de l’association Al Wifak, suite à une requête de Manama, après que ces derniers aient tenu un point de presse à Beyrouth, pour condamner la répression dont ils sont victimes dans ce pays.
Cette décision pourrait constituer un geste de bonne foi du ministre libanais envers des Etats arabes alors que la situation reste tendue au Liban. Néanmoins, la décision de Mawlawi est vivement décriée par les organisations de défense des droits humains qui rappellent que les réfugiés sont protégés par des conventions internationales.
Par ailleurs, cette décision a été prise au moment où certains Etats du Golfe dont le Bahreïn et l’Arabie saoudite, ont rappelé leurs ambassadeurs accrédités à Beyrouth et expulsé leurs homologues libanais en raison des déclarations du désormais ex-ministre libanais de l’Information, Georges Cordahi, qui avait assimilé la campagne militaire saoudienne et émiratie contre le Yémen d’acte d’agression.
Pour le moment, ces pays n’ont obtenu que la démission de M. Cordahi pour des déclarations faites avant sa nomination. A part cela, il n’y a eu aucune avancée majeure dans la résolution de la crise diplomatique entre le Liban et ces autres pays arabes malgré la médiation du chef d’Etat français, Emmanuel Macron, il y a quelques semaines lors d’une tournée dans la région.
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