L’homme présumé être responsable de l’incendie qui a réduit en cendres le Parlement sud-africain au début de ce mois au Cap, a été accusé mardi de «terrorisme» et devrait passer un examen psychiatrique approfondi à la suite d’un premier diagnostic de schizophrénie.
Le suspect, Zandile Christmas Mafe, a comparu devant le tribunal correctionnel du Cap. Cet homme âgé de 49 ans et présenté comme sans domicile fixe, avait été interpellé dans la matinée du dimanche 2 janvier, soit quelques heures après le début de l’incendie au niveau du Parlement. Trois jours après, il avait été inculpé au terme d’une courte comparution.
La justice sud-africaine avait déjà été reproché à Zandile Christmas Mafe de s’être introduit par «effraction» dans cette institution publique et d’avoir «mis le feu aux bâtiments du Parlement» et volé des «ordinateurs portables, vaisselle et documents».
A présent, le mis en cause l’objet de poursuites pour terrorisme, a indiqué l’accusation mardi, étant donné qu’il «a fait exploser un engin dans le parlement», d’après le porte-parole du parquet, Eric Ntabazalila, qui n’a pas donné plus de détails.
Il est à noter que ce chef d’accusation a été greffé la veille de l’audience, après que les enquêteurs aient suivi des vidéos tournées par les caméras de surveillance, a ajouté l’accusation.