L’Irak de nouveau victime d’une tempête de sable

Depuis mi-avril, l’Irak a été le théâtre de 9 importantes tempêtes de sable, la dernière en date ayant eu lieu ce lundi. 

Très nocif pour la santé des humains, ce phénomène météorologique s’est empiré en raison de la désertification.

La dernière tempête de sable qui s’est abattue sur l’Irak a plongé plusieurs villes dans une ambiance orangée, très poussiéreuse et polluée. 

Les liaisons aériennes ont été suspendues entre la capitale, Bagdad, et le chef-lieu du Kurdistan, Erbil, en raison d’une visibilité limitée et plusieurs sociétés et services publics se sont retrouvés dans l’obligation de fermer.

Avec plus d’une tempête de sable chaque semaine en l’espace d’un mois et demi, la situation est inédite d’après les experts météorologues irakiens.

Plus de 1 200 personnes ont été admises à l’hôpital en raison de difficultés respiratoires, et plus de 10 000 autres lors des deux précédentes tempêtes.

Les tempêtes de sable sont courantes durant le printemps et l’été dans cette région du globe. Mais une telle récurrence est surprenante. 

Les particules sablonneuses sont portées par de forts vents sur des terres de plus en plus sèches, mais également de plus en plus vides. 

A propos, en dehors de la forte aridité dont souffre le pays, la dégradation des terres, au profit de l’extraction pétrolière, de l’agriculture et du surpâturage, a abouti à de grands espaces dépourvus d’arbres et de  végétation. Pourtant, c’est ce qui aurait pu constituer des obstacles pour la poussière que véhiculent de telles tempêtes.