
L’ONG Amnesty International a exhorté ce mardi 17 juin dans un communiqué, les autorités togolaises à faire toute la lumière sur les allégations de torture découlant de l’arrestation de dizaines de manifestants les 05 et 06 juin derniers à Lomé (capitale).
«Les autorités togolaises doivent enquêter sur les allégations de torture sur des manifestants à la suite des manifestations qui ont eu lieu au début du mois», a plaidé Amnesty dans un communiqué.
La section togolaise de cette ONG internationale dit s’être «entretenue avec 10 manifestants dans les jours qui ont suivi leur détention à la Gendarmerie de Djidjolé (à Lomé). Tous ont déclaré avoir été soumis à la torture ou à d’autres mauvais traitements», a soutenu Amnesty International.
L’organisation étaye son plaidoyer vibrant autour de la nécessaire lumière sur les faits et gestes de début juin 2025 par la consultation de «trois certificats médicaux qui font état de ‘’contusions des muscles fessiers’’ et un quatrième de ‘’contusions des muscles paravertébraux’’».
L’ONG déclare par ailleurs, avoir «constaté des blessures sur des photographies de manifestants» impliqués dans les contestations des 05 et 06 juin 2025.
La ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement togolais, Yawa Kouigan assure ne pas avoir été informée de tels cas de torture et indique que la loi va s’appliquer, si de tels cas sont avérés.
De nouveaux appels à manifester au Togo les 26, 27 et 28 juin prochains inondent les réseaux sociaux depuis près de deux semaines. Ils proviennent d’acteurs de la Société civile résidant le plus clair du temps dans la diaspora.
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