
Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) au Burkina Faso, a annoncé jeudi dans un communiqué, que des sanctions disciplinaires ont été prononcées à l’encontre de huit magistrats par les chambres disciplinaires, pour des faits divers.
Lors de sa première session extraordinaire tenue du 28 au 30 juillet, le CSM a passé en revue le travail effectué par ces chambres disciplinaires mises en place, dans le cadre des récentes réformes du secteur de la justice, pour renforcer l’éthique, la discipline, la déontologie et les bonnes pratiques professionnelles au sein de la magistrature.
« Il en ressort que les instances disciplinaires ont été saisies de plusieurs dossiers impliquant des magistrats pour des faits de manquements aux obligations d’indépendance, de compétence, d’impartialité, d’intégrité, de réserve, de dignité, d’honneur et de délicatesse », indique le communiqué.
Dans les détails, ces sanctions disciplinaires consistent en un blâme contre trois magistrats, l’abaissement d’un échelon contre un magistrat, l’abaissement de trois échelons contre un magistrat, la rétrogradation d’un magistrat, la mise à la retraite d’office d’un magistrat et la révocation du huitième magistrat.
Le CSM souligne que des mesures administratives et judiciaires préalables avaient été prises par l’autorité compétente contre les magistrats mis en cause, non seulement pour renforcer la crédibilité des juridictions dans les ressorts desquels ils officiaient, mais aussi et surtout, pour préserver l’image de l’institution judiciaire dans son ensemble.
Il marque ainsi son engagement total pour la promotion d’une justice fondée sur des valeurs d’intégrité, de probité, de dignité, de professionnalisme, de patriotisme.
Tout en saluant l’ensemble des magistrats pour le travail acharné réalisé dans le cadre de leurs fonctions, le Conseil les invite, par la même occasion, à toujours garder en mémoire le respect des principes et obligations déontologiques contenus dans les lois régissant leur profession.
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