
«Au moins quatre personnes ont été tuées dans une attaque perpétrée à Difita, un village du département de Téhini à la frontière avec le Burkina Faso», a annoncé mardi 26 août, l’Etat-major général des Armées de Côte d’Ivoire, en rendant public un communiqué signé la veille.
L’Etat-major ivoirien rassure que «les recherches se poursuivent pour identifier les auteurs et déterminer les motivations de cet acte criminel». Cette attaque orchestrée par des «individus armés non identifiés a eu lieu dans la nuit de dimanche au lundi, 25 août, aux environs de 02H00 (heure locale)», a détaillé la grande muette.
«L’attaque a ciblé le hameau de cultures agricoles, situé à deux kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. Des moyens aériens et terrestres ont été engagés par le commandement de la Zone opérationnelle Nord du pays en vue de porter secours aux populations, et neutraliser les assaillants qui se sont enfuis avant l’arrivée des troupes», a encore précisé l’état-major général des Armées de la République ivoirienne.
Le bilan de ce ratissage officiel fait mention de «quatre paysans tués, d’un habitant porté disparu et d’une femme grièvement brulée et prise en charge par les services médicaux». Par ailleurs, plusieurs habitations y ont été «incendiées, du bétail emporté et des engins de locomotion détruits incendiés ou emportés».
Plusieurs analystes des questions sécuritaires au nord de la Côte d’Ivoire assimilent ces incursions «soit à des règlements de compte intercommunautaires, soit à une nouvelle incursion djihadiste venue du Sahel central».
Le département de Téhini avait déjà été le théâtre d’attaques ayant ciblé en 2020 et 2021 des positions des Forces armées ivoiriennes. Des incursions attribuées à des «groupes terroristes» ayant fait au moins six victimes côté ivoirien. La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se partagent une frontière poreuse sur 600 Km.
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