Deux jours après la visite du ministre français Alain Juppé à Tripoli, Jay Carney, le porte-parole du président américain Barack Obama, a annoncé vendredi dernier la décision des Etats-Unis de lever la plupart des sanctions qu’elles avaient prises à l’encontre du pays et qui dataient de l’ère Kadhafi, débloquant ainsi près de 30 milliards de dollars en faveur du nouveau gouvernement libyen.
Cette somme provient du déblocage de tous les fonds gouvernementaux et de la banque centrale libyenne se trouvant sous juridiction américaine. La même annonce avait été prise plus tôt la même journée par le Conseil de sécurité des Nations Unies. L’objectif poursuivi par les Etats-Unis et le Conseil de sécurité est tout comme la France de donner les moyens au nouveau pouvoir libyen de reconstruire le pays, mais aussi d’éviter une crise de liquidités dans le pays. La Libye devrait grâce à ces mesures concomitantes des Etats-Unis et du Conseil de sécurité des Nations-Unies retrouver un accès à la plupart de ses biens dans le monde même si, malgré tout, les biens aux Etats-Unis de la famille Kadhafi et des anciens cadres du régime sont toujours gelés.
La Grande-Bretagne devrait être la prochaine sur la liste à débloquer des avoirs libyens. Son ministre des affaires étrangères William Hague a en effet annoncé son intention de faire pression sur l’Union Européenne pour que celle-ci autorise la Grande-Bretagne à débloquer les avoirs libyens gelés sur son territoire estimés à 10.1 milliards de dollars.
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