Une  récente étude portant sur les projets d’investissements directs  étrangers (IDE) en Afrique vient d’être publiée. Menée par le cabinet  d’analyse Ernst & Young, cette enquête a tiré comme conclusion que  le continent noir intéresse les investisseurs étrangers, lesquels  entrevoient « d’énormes opportunités de croissance » sur le long terme.  Pour en arriver là, l’étude s’est déclinée en deux volets : le  quantitatif, au cours duquel les IDE effectués en Afrique au cours de la  dernière décennie ont été mesurés, et le qualitatif, en essence, une  projection qui a porté sur les différentes stratégies d’investissement,  ainsi que les zones géographiques sur lesquelles elles se développeront  dans les dix prochaines années. Résultats : en ce qui concerne la partie  rétrospective, de 2003 à 2010, les nouveaux projets constituant des IDE  ont fait un bond de 87 %, passant respectivement selon les années de  388 à 633 initiatives ; de même, avec  150 milliards de dollars  de «  flux d’investissement directs en Afrique d’ici 2015, le futur promet. Il  faut noter que les pays émergents sont les plus intéressés par  l’Afrique : de 100 nouveaux projets en 2003, ils en étaient à 240 en  2010 et « représentent désormais 38 % du total des investissements en  Afrique ». D’ailleurs, selon la même enquête, au cours des trois  dernières années, 74 % des investisseurs ressortissants des pays  émergents considèrent le continent noir comme la principale destination  de leurs investissements. Cette analyse a également évoqué les secteurs  vers lesquels sont orientés les IDE, catégorie dans laquelle le tourisme  et les produits de consommation arrivent en tête, et, aussi, comparé  l’attractivité de l’Afrique par rapport à d’autres régions du globe à  l’instar de l’Amérique Latine ou de l’Europe de l’Est. Bref, cette  enquête prouve que le continent noir peut se développer dans un avenir  proche en tirant le maximum de profit de la convoitise dont il fait  l’objet.
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