Les finances de l’Autorité palestinienne seraient au bord du gouffre. Au point que Salam Fayyad, le Premier ministre palestinien aurait recouru à la coopération d’Israël pour solliciter une aide du FMI. Cette démarche n’a pas abouti.
Un milliard de dollars. C’est ce dont a besoin l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas pour payer les salaires de la fonction publique dont, et surtout, la police et les services de sécurité. La baisse de liquidités, principalement chez les pays du Golfe comme l’Arabie saoudite ainsi que la crise financière américaine et européenne ont fortement affecté l’aide internationale dont dépend fortement l’Autorité palestinienne. La Palestine n’étant pas un état indépendant et ne pouvant donc pas recourir au FMI, Salam Fayyad et Stanley Fischer, le gouverneur de la banque centrale israélienne, ont imaginé un recours détourné au FMI. Israël a fait la demande d’un prêt d’un milliard de dollars au FMI mais c’est l’Autorité palestinienne qui en aurait été le destinataire final. Mais la demande a été rejetée par le FMI. Selon le quotidien israélien Haaretz, c’est parce que l’institution financière n’aurait pas voulu créer un précédent dans lequel elle octroyait un prêt à une entité non étatique.
Israël s’engage sur ce dossier aux côtés de l’Autorité palestinienne car il en va également de son intérêt. Les services de sécurité palestiniens sont des acteurs de premier plan dans le maintien de la stabilité en Cisjordanie, grâce notamment à leurs actions contre les groupes d’activistes et les cellules du Hamas et du Djihad islamique.
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