A l’occasion de leur sommet annuel, la Chine et l’Union Européenne (UE) ont signé jeudi un accord portant sur les émissions de gaz à effet de serre. Les deux parties se sont engagées à collaborer afin de les réduire.
C’est une des grandes avancées réalisée à l’ouverture de cette rencontre au sommet : la Chine et l’UE ont décidé de favoriser une économie pauvre en carbone. Par ailleurs, l’Empire du Milieu, qui est actuellement le premier émetteur mondial de CO2, va tout mettre en œuvre pour baisser ses émissions. Pour ce faire, de nouveaux systèmes d’échange de quotas seront développés dans la puissance asiatique, en plus de ceux dont le pays dispose déjà. Cela s’effectuera par le biais de trois programmes, lesquels seront soutenus sur 4 ans par l’UE. Ce, moyennant 25 millions d’euros (30 millions de dollars américains). Cet accord a été paraphé par Andris Piebalgs, commissaire européen au Développement, et Chen Deming, ministre chinois du Commerce.
C’est donc l’épilogue d’un conflit entre la Chine et l’UE. Cette dernière avait décidé, en janvier, de contraindre toute compagnie aérienne opérant dans son espace aérien à s’acquitter d’une taxe spéciale. Celle-ci correspondait à 15 % des émissions de gaz carbonique (32 millions de tonnes) de l’UE. Réforme à laquelle la Chine avait été la première à refuser de souscrire, ordonnant même à ses transporteurs aériens de ne pas se conformer à cette législation. A présent, Pékin et Bruxelles viennent enfin d’accorder leurs violons. Pour Connie Hedegaard, commissaire européen au Climat, c’est « un pas important vers une coopération encore plus étroite en vue d’un marché international du carbone plus solide ».
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