Le journal français Libération a annoncé hier lundi une aide de 65 millions de dollars US du Qatar pour le développement des zones déshéritées françaises, principalement les banlieues, mais aussi les zones rurales.
Le ministère français du Redressement productif qui a soutenu ce projet jusqu’à l’approbation du gouvernement socialiste espère rattraper le retard d’investissement de ces territoires et créer des entreprises. Il espère également d’ici peu doubler le fonds qatari de départ. Le fonds est approuvé mais aucun calendrier n’a été communiqué quant aux réalisations qu’il devrait permettre. La plupart des élus de droite et de gauche s’accorde quant aux bienfaits que l’argent qatari devrait apporter aux banlieues qui ont la réputation d’être des zones chaudes. Le chômage de masse qui y règne, franchissant souvent la barre des 40%, a favorisé l’émergence de toutes sortes de problèmes tels que la délinquance, le trafic de drogue ou encore d’autres problèmes d’urbanisme et de logement. Et de nombreuses initiatives qui y ont été tentées ont été paralysées par l’absence de crédit bancaire.
Le Qatar assoit un peu plus sa position en France après ses multiples acquisitions dans des entreprises françaises comme Lagardère, Vivendi, Vinci, Veolia, Total ainsi que dans le domaine des hôtels de luxe et celui du sport, et ce, en quelques années à peine. Mais cette incursion en force de l’émirat du Golfe ne plait pas à tout le monde. Marine Le Pen, la présidente du Front national qui a obtenu près de 20% des voix aux dernières élections présidentielles françaises s’insurge contre ce qu’elle présente comme une stratégie de développement de l’islamisme.
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