Les combats s’intensifient chaque jour davantage en Syrie, et au cœur même de la capitale Damas. Et pendant ce temps, les chefs d’État se succèdent à la tribune des Nations unies qui tient en ce moment son Assemblée générale sans qu’une ébauche de solution ne pointe à l’horizon.
Hier mercredi, dans la matinée, deux attaques suicides à la bombe, à 15 minutes d’intervalles et attribués aux rebelles syriens, ont frappé le siège de l’état-major dans le centre ultra-sécurisé de Damas. Le groupe islamiste Tajamo Ansar al-Islam (Rassemblement des Partisans de l’Islam) serait à l’origine de ces attentats qui sont les plus graves depuis l’attentat contre la sécurité nationale le 11 juillet dernier. Selon l’ASL (Armée Syrienne Libre), ces attaques auraient fait des dizaines de morts parmi les forces fidèles à Bachar al-Assad tandis que la télévision officielle affirme que seuls gardes chargés de la protection du bâtiment ont été tués. S’en sont suivis de violents combats entre militaires et rebelles à l’intérieur du siège de l’état-major syrien qui, eux, auraient fait des morts dans les camps selon l’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme).
Premier président parmi les plus engagés dans la crise syrienne à s’exprimer à la tribune des nations unies, l’égyptien Mohamed Morsi avait renouvelé lundi son souhait de voir Bachar al-Assad quitter le pouvoir. Mais il se dit opposé à toute intervention militaire étrangère en Syrie. Il continue à présenter le quatuor qu’il a formé avec l’Iran, l’Arabie saoudite et la Turquie comme l’alternative à une issue diplomatique.
Poster un Commentaire