Les déclarations, des responsables américains pour rassurer la population américaine, se sont succédées après l’arrêt de trois réacteurs nucléaires et la mise en état d’alerte d’une vieille centrale suite au passage de l’ouragan Sandy.
Le passage de Sandy dans le Nord-Est des Etats-Unis a fait des dégâts et le pire est encore à craindre. Hier mardi, les autorités ont dû se résoudre à arrêter le réacteur Salem 1 situé à Hancocks bridge, dans l’Etat du New Jersey, après que plusieurs pompes servant à le refroidir aient cessé de fonctionner. Peu après, c’était au tour d’un réacteur de la centrale de Nine Mile dans l’Etat de New York suivi par un autre à Buchanan, toujours dans New-York, à être mis à l’arrêt. Ces arrêts privent d’électricité 8 millions de foyers. Neil Sheenan, le porte-parole de la NRC, l’autorité de sûreté nucléaire américaine ou encore Craig Furgate, de la FEMA, l’agence américaine de gestion des crises, se sont succédés pour déclarer publiquement que la situation était sous contrôle. Mais ces déclarations ne suffisent pas à calmer toutes les inquiétudes, particulièrement celles suscitées par la plus vieille centrale du pays, Oyster Creek, dans le New Jersey, à proximité de la rivière qui lui a donné son nom. La montée des eaux dans son système de refroidissement ainsi qu’une perturbation de son système d’approvisionnement électrique l’ont fait placer depuis lundi en état d’alerte.
Les experts s’inquiètent plus particulièrement pour le système électrique de secours qui, s’il venait à être coupé par une forte inondation ou des vents violents, pourrait reproduire la catastrophe de Fukushima. Pour le moment, Oyster Creek, entré en service en 1969 et qui doit fermer en 2019, est en alerte niveau deux sur une échelle qui en compte quatre. Aucun autre incident n’a été rapporté sur les autres centrales nucléaires à essuyer l’ouragan.
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