D’après un rapport de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) rendu public hier jeudi, l’Iran installe présentement des centrifugeuses sur son site nucléaire de Natanz (centre). Ce qui est perçu comme une provocation par Washington.
Jusqu’où ira l’Iran ? Cette question mérite d’être posée. Malgré toutes les sanctions que lui imposent les grandes puissances, dont, principalement, les Etats-Unis, Téhéran poursuit ses visées nucléaires en se dotant, notamment, de nouveaux équipements : « le 6 février 2013, l’agence a observé que l’Iran a commencé l’installation de centrifugeuses IR-2m » à Natanz, a mentionné l’AIEA dans son document. Et, de renchérir, « c’est la première fois que des centrifugeuses plus avancées que les IR-1 ont été installées » sur ce site. A noter qu’il a pour activité principale l’enrichissement d’uranium. Il sied également de préciser que l’Iran avait déjà annoncé l’acquisition et la prochaine installation de nouveaux matériels. La semaine dernière, c’est Fereydoun Abbassi Davani, le responsable de l’Organisation iranienne de l’énergie nucléaire (OIEA), qui s’était chargé de ce communiqué.
En tout cas, cette modernisation du site n’est pas pour plaire aux puissances occidentales. D’autant plus que l’AIEA n’a toujours pas décroché d’accord pour visiter les fameux sites d’enrichissement d’uranium. L’agence spécialisée des Nations Unies sollicite, depuis longtemps, un accès aux employés de ces sites et aux documents qu’ils abritent. Pour les USA, il s’agit simplement d’une « provocation » : « l’installation de nouvelles centrifugeuses modernes constituerait une nouvelle escalade et une violation continue des obligations de l’Iran conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’AIEA. Cela marquerait un pas provocateur supplémentaire », a déclaré Victoria Nuland, la porte-parole du Département d’Etat.
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