La difficile conjoncture mondiale actuelle pourrait bien avoir raison des différentes revendications territoriales qui opposent la Chine, le Japon et la Corée du Sud. Ces trois économies géantes au niveau mondial ont en effet commencé hier mardi à Séoul, en Corée du Sud, des travaux qui devraient aboutir à la création d’une zone économique colossale.
Si elle venait à voir le jour, la taille de cette zone économique serait loin d’être négligeable, les économies de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud représentant plus de 20% du Produit Intérieur Brut Mondial avec des échanges commerciaux entre elles qui se sont élevées en 2011 à près de 690 milliards de dollars US. Le regain d’intérêt pour la libéralisation des échanges entre ces trois pays avec la coïncidence des changements des gouvernants pour ces trois pays. Selon un haut-responsable coréen, les travaux qui viennent de commencer à Séoul devraient dans un premier temps fixer le champ, le calendrier et l’organisation des futures négociations sur le fond. Mais si les freins que représentaient les revendications des îles en mer de Chine orientale entre la Chine et le Japon ou encore celles des îlots isolés entre le Japon et la Corée du Sud ont pu être surmontées, les négociations qui viennent de démarrer devront résoudre des questions économiques telles que la concurrence qu’apportera le prix extrêmement avantageux du riz chinois.
Ce projet des trois géants asiatiques évoqué pour la première fois voilà maintenant 15 ans est poussé par la Chine qui voit comme une menace l’influence grandissante des Etats-Unis dans la région. Ceux-ci sont les instigateurs du TPP (Partenariat TransPacifique), un accord qui doit créer la plus grande zone de libre-échange du monde s’étendant du Mexique au sultanat de Brunei. Bien que deuxième puissance économique mondiale, la Chine est tenue à l’écart des négociations.
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