Un forum regroupant des fournisseurs a eu lieu à Riyad, la capitale saoudienne. L’occasion pour Areva et EDF de rencontrer bon nombre d’entreprises de la place.
Areva et EDF, deux entreprises françaises prestant dans le secteur de l’énergie, ont un point commun en Arabie Saoudite : elles sont en attente de signer un gros contrat. En effet, le Roi Abdallah prend son temps avant de se décider de se doter d’une quinzaine de réacteurs. Une commande qui court jusqu’en 2032. Entre temps, Areva et EDF ne baissent pas les bras : ces entreprises prennent des contacts dans ce pays du Golfe, notamment, à l’occasion de cette journée de fournisseurs. « Comme cela prend du temps d’identifier et de qualifier des entreprises pouvant participer à un programme nucléaire, cela nous permet d’établir des contacts, même si la décision finale du Royaume n’est pas prise », indique le directeur général adjoint d’Areva en charge du commercial, Tarik Choho. Ce, d’autant plus que le géant nucléaire tricolore doit prendre en compte une des grandes exigences de la partie saoudienne : celle de localiser l’activité. Sur cette question, M. Choco ne semble pas trop inquiet : « de ce que nous avons vu du tissu industriel saoudien, une part de 50 % à 60 % de localisation nationale est envisageable ». Areva pourra jouir de certaines compétences d’entreprises prestant plutôt dans le pétrole, le dessalement de l’eau ou le génie civil. C’est pourquoi, l’entreprise française s’est réjouie de la présence, entre autres, de Saudi Benladin Group (SBG), spécialisée dans le génie civil, et de Saudi Pumps, expert dans les pompes.
De son côté, EDF est très proche du prince Bandar, qui semble s’intéresser à des projets liés aux centrales thermiques et aux réseaux électriques. Cette entreprise tente aussi de valoriser son expertise dans les projets solaires par le biais d’un partenaire local.
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