Le communiqué final publié dimanche à l’issue de la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères des pays de la Ligue arabe, invite les différentes factions de l’opposition syrienne à participer à la conférence de paix de Genève II.
La Ligue arabe souhaite que ces factions se réunissent derrière la CNS (Coalition Nationale Syrienne) pour participer à Genève II. Ahmad Jarba, chef de l’opposition syrienne conditionne une participation de la rébellion à la fixation d’un calendrier pour le départ du président Bachar al-Assad et à la non-participation de Téhéran. Mais sa proposition n’a pas trouvé d’écho favorable.
Vendredi dernier, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie s’était opposé à toute condition à la tenue de la conférence de paix souhaitée par les Américains et les Russes. Or la participation de toutes, sinon de plus importantes, factions rebelles syriennes à Genève II est une condition sine qua non à la réussite de la conférence. Cette présence, loin d’être assurée pour le moment, sera débattue lors de la prochaine réunion de l’opposition, prévue à Istanbul le 9 novembre prochain.
Dans son communiqué, le Conseil des ministres arabes a souhaité que les factions forment pour une durée limitée une autorité dotée des pleins pouvoirs, dont la direction des forces armées et des services de sécurité pour conduire la transition. Il a également appelé à la prise de mesures urgentes pour la garantie de l’accès des humanitaires à toutes les régions syriennes, particulièrement aux zones en état de siège et souffrant de famine, à la libération des détenus politiques incarcérés dans le cadre de la rébellion contre le régime de Damas, et à un cessez-le-feu avec retour des réfugiés et des déplacés.
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