La responsable des opérations humanitaires de l’ONU Valérie Amos a annoncé dans un communiqué que la trêve humanitaire conclue entre les parties en conflit dans la ville de Homs, au centre de la Syrie, avait être prolongée de trois jours jusqu’à mercredi dans la soirée.
Cet accord humanitaire, conclu après plus de quinze jours d’intenses discussions entre le régime de Bachar al-Assad et les insurgés syriens par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies, était entré en vigueur le vendredi dernier.
Dans un premier temps, il avait permis l’évacuation de plus 800 personnes de cette ville assiégée depuis près de deux ans. La prolongation de la trêve a permis aux équipes des Nations unies et du Croissant-Rouge de faire sortir, lundi de la ville, un nouveau groupe de 300 civils. D’après les estimations des Nations Unie, plus d’un millier d’habitants ont été évacués, en quatre jours, sur les 2500 qui seraient pris au piège dans les quartiers tenus par les rebelles, exposées aux bombardements et à la malnutrition.
Les Nations Unies espèrent que cette première trêve ouvrira la voie à un accord sur une livraison à long terme de l’aide aux 250 000 civils dans les différentes communautés assiégées un peu partout à travers le pays.
Par ailleurs, les pourparlers entre les belligérants ont repris lundi à Genève sous l’égide de l’ONU. Le médiateur de l’ONU Lakhdar Brahimi a annoncé que les questions clés de la cessation des violences et de la mise en place d’un gouvernement de transition allaient être abordées.
Sur le terrain, les combats se poursuivent dans la prison centrale d’Alep, dans le nord du pays, et les civils sont régulièrement les cibles d’attaques comme le largage depuis plusieurs semaines, de barils d’explosifs par l’armée de l’air syrienne.
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