Le chef des négociateurs iraniens et vice-ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi vient d’annoncer jeudi à Vienne, un accord avec les grandes puissances sur le « cadre » des discussions globales sur le programme nucléaire controversé que mène son pays.
Un plan d’action a été arrêté avec l’ordre du jour et le cadre des prochaines négociations qui auront lieu à partir de la mi-mars, toujours à Vienne. Les négociateurs iraniens ainsi que le Département d’Etat américain ont évoqué des discussions « constructives et utiles » qui « se sont déroulées dans un climat positif ».
Pendant deux jours, les négociateurs iraniens et ceux de la Chine, des Etats-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de la Russie et de l’Allemagne ont discuté sur les échéances des prochaines rencontres d’ici juillet, quand le plan d’action intérimaire conclu en novembre dernier à Genève arrivera à son terme.
Les Etats-Unis se sont toutefois gardés d’évoquer de « bons progrès » comme l’a fait l’agence de presse Irna. Les médias iraniens, qui citent un diplomate proche de l’équipe de négociateurs, assurent que la question du programme balistique de Téhéran, qui inquiète les Occidentaux et que les Etats-Unis espèrent voir intégrée aux négociations nucléaires, n’a pas été évoquée.
Toutefois, les progrès acquis dans ces négociations sont des plus fragiles. Mercredi, le chef des Gardiens de la Révolution le général Mohammad Ali Jafari a rappelé l’importance de préserver les « les lignes rouges » iraniennes dans ces négociations, à savoir la poursuite de l’enrichissement d’uranium, le maintien de tous les sites nucléaires, du réacteur à eau lourde d’Arak et le refus de discuter du programme balistique de l’Iran.
Lors de ces négociations, des concessions seront indispensables d’un côté comme de l’autre pour espérer une issue diplomatique à cette confrontation entre l’Iran et les grandes puissances qui dure depuis 10 ans.
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